Il était une fois, effectivement, un vieux couple heureux. Des Berbères de la montagne marocaine, soumis au rythme doux de la vie villageoise, à l’observation des saisons et des couleurs du ciel.
Le vieil homme, revenu d’un passé agité, passe ses journées à calligraphier en langue tifinagh, héritée des anciens Touaregs, un long poème à la gloire d’un saint.
Tout en maugréant contre la «modernité fanfaronne» et ceux qu’il appelle les «parvenus», le vieil homme entreprend un nouveau poème sur le thème de l’arc-en-ciel.