une oasis magnifique à l’orée du désert, où l’eau abonde et où les gens sont âpres au travail, ingénieux et accueillants. Autrefois palmeraie très productive, renommée pour ses dattes, et comptoir d’échanges important sur la route des caravanes allant au Soudan, Tissint, a entre temps, beaucoup périclité sur le plan agricole et commercial en raison de la disparition du trafic présaharien, du déclin des centres spirituels de la région, de l’émigration et du bayoud. Mais une nouvelle activité, promue par ses habitants – le négoce des plantes médicinales – semble relancer, depuis quelques années, l’économie de l’oasis. Tissint saura-t-elle s’accrocher aux temps modernes pour arriver à ses ménager une place dans la société de demain ? Nul ne peut l’affirmer sans risque de se tromper. Mais il est certain que les Tissintis ne rateront pas l’occasion, si l’histoire leur offrait une nouvelle chance, et sauront donner la mesure de leur génie.