«S’il est possible de retracer les grandes lignes de l’évolution près de deux fois millénaire du Maroc antique, un essai de synthèse exhaustive n’en reste pas moins difficile, sinon impossible. D’abord parce que le Maroc n’a pas offert dans l’Antiquité cette physionomie propre qu’il doit à l’Islam, et que son destin est toujours demeuré inséparable de celui de l’Algérie voisine.
Ce qui justifie ce livre, c’est que, dans le cadre qu’il a, pour la première fois, ébauché dans toute son ampleur et que les découvertes de l’avenir continuent de remplir, il apporte des précisions importantes, corrige de vieilles erreurs, atteint quelques vérités jusqu’à présent inaperçues.