Il s’agit du « Ma’ârif » * (« Maître et Disciple », ou littéralement « Les Connaissances mystiques ») de Sulṭân Wéled **, fils aîné de Djélâl-ed-dîn Roûmî, et véritable fondateur de l’ordre des « derviches tourneurs » (XIII-XIVe siècle apr. J.-C.). On raconte *** que quand Sulṭân Wéled se rendait avec son père à une réunion, la plupart des témoins s’imaginaient que tous les deux étaient frères. D’ailleurs, au moment de son mariage, Djélâl-ed-dîn n’avait que dix-huit ans ; et continuellement Sulṭân Wéled, dans toutes les séances où il assistait, s’asseyait à côté de son père. Il était son plus proche et son plus cher confident, et il pensa un moment à l’égaler ou même à le surpasser, mais il finit par se rendre à l’évidence que le talent, le savoir, la vertu ne pouvaient être conférés par hérédité.