Eric Laurent
Sur son ouvrage «Hassan II – La mémoire d’un Roi» (Plon), fruit de longs entretiens avec le souverain marocain.
L’offre est venue d’Hassan II, qui avait lu vos ouvrages sur la guerre du Golfe et souhaitait se livrer à un interlocuteur «neuf et neutre». Comment réagit-on à une telle proposition?
– Je ne suis pas du tout un spécialiste du Maroc. Mais, sans être fasciné par le personnage, j’éprouve un profond intérêt envers Hassan II et son pays. Il n’était évidemment pas question de me retrouver au service d’une propagande: pour conserver toute sa crédibilité à une telle entreprise, j’ai exprimé comme condition de pouvoir aborder tous les sujets que je souhaitais. Le Roi a accepté sans la moindre difficulté.
