Au-delà du cliché du savant fou, il semble qu’il y ait un vrai problème d’équilibre mental chez les plus grands mathématiciens. Le Russe Perelman, le Français Grothendieck, l’Allemand Cantor et l’Autrichien Gödel en sont des exemples frappants.
À l’issue d’une étude minutieuse, Fouad Laroui distingue trois formes de folie chez les mathématiciens, qui toutes trois lient Dieu à leur discipline : il s’agit de se mesurer à lui dans une quête de l’infini, de voir sa Face dans la vérité absolue, ou de le dépasser dans un formalisme débridé et sans limites.