L’auteur de ce livre, psychanalyste installé à Paris, démontre, en s’appuyant sur de nombreuses références historiques et surtout sur les propos tenus par Staline en privé, que le dictateur soviétique n’était pas un paranoïaque, comme on le répète à l’envi, mais un pervers narcissique – diagnostic bien plus grave qui rend mieux compte de ses méfaits. Se basant sur les descriptions comportementales des proches de Staline, ainsi que sur l’examen de son cerveau à l’autopsie, Paul Fuks affirme que, dans les dernières années de sa vie, Staline était atteint non de » paranoïa galopante « , mais de » démence vasculaire « .
Cette étude passionnante offre une nouvelle interprétation, originale et inédite, du » cas Staline « .