Pour Hubert Haddad, la littérature est une passion à la fois secrète et partagée qui a la langue pour enjeu, à savoir l’avenir de l’homme. Dans cet essai ordonné entre les deux pôles de l’universalité (« L’alphabet incontrôlable ») et de la subjectivité («Journal d’un animal arbitraire »), Haddad explore la posture de l’écrivain, non pas seulement face à son oeuvre, mais dans les processus mêmes de la création.