Paru chez Berger-Levrault en 1933. On y retrouve ce qui avait fait son succès à l’époque : le don d’observation, la vivacité dans la franchise, le refus de la prudence diplomatique. De ses troupes marocaines, Le Glay écrit: «Nous sommes à la merci d’un sursaut, d’un revirement dans la fidélité de ces hommes. Nous ne pouvons vraiment être sûrs d’eux que lorsque, en action, ils se battent et se défendent. L’inaction est pour ce genre de troupiers la plus fâcheuse conseillère qui soit, l’inaction propice aux palabres, aux regrets, aux éclats de cette xénophobie qui dort au fond de tous les cœurs musulmans si bien intentionnés qu’ils puissent paraître en surface.» Un glossaire facilite la lecture contemporaine de ce document d’époque.