Broché de : 320 pages (13,5 x 21,5 cm )
Albert Ayache s’est sans cesse intéressé à l’histoire économique et sociale du Maroc où il a passé une grande partie de sa vie d’enseignant. Il a publié en 1956, année de l’indépendance, un ouvrage sur Le Maroc, bilan d’une colonisation, qui aida les Français à mieux comprendre le Maroc et les Marocains et fut aussi, semble-t-il, de quelque utilité pour les Marocains eux-mêmes au moment où ils assumaient à nouveau la responsabilité de gérer leurs propres affaires.
Syndicaliste, Albert Ayache fut membre du secrétariat de l’Union Générale des Syndicats confédérés du Maroc (C.G.T.) de 1946 à 1952 et participa à la vie et aux luttes des travailleurs pendant la période dramatique où Patronat et Résidence visaient à briser mouvement syndical et mouvement national. Mais il savait peu de chose sur les origines de l’organisation, une Union de la C.G.T. française, dans laquelle il militait, non plus que sur la formation de la classe ouvrière marocaine qui, sous ses yeux, par une action de plus en plus déterminée, apparaissait comme une des grandes forces du mouvement national.
Des loisirs retrouvés l’incitèrent à combler cette double lacune. C’est donc le résultat de recherches nombreuses, difficiles, conduites pendant de longues années, qui se trouve ici exposé