Broché de 285 pages — (13,4 x 19,2 cm)
couverture imprimée en rouge et noir conservée,
Edition originale. papier ordinaire jauni
« Braconnier d’eau coureur de filles, rôdeur de bouges et, quand il n’avait rien de mieux à faire, tireur de sable à l’Orbette », rassemble en lui toute la rudesse, la dureté des bateliers de Loire, Mais aussi l’insouciance et l’humour, l’orgueil et la noblesse qu’un amour difficile pour une « pas grand-chose bourgeoise » lui fera renier. À travers la description de la vie quotidienne, à travers la vengeance et l’amour, à travers l’initiation d’un jeune bourgeois, « une bille » qui doit ressembler comme un frère à Rémy Beaurieux jeune, l’auteur nous fait entrer au cour de ce monde et nous permet, grâce à la qualité de son écriture, d’approcher ce que fut son langage.
Ce roman écrit par Rémy Beaurieux, un Orléanais passé par Normale Sup, agrégé de lettres classiques qui enseignait à Rabat, n’a connu qu’une petite gloire à sa parution en 1930. Certaines personnes qui ont la chance de lire ce roman, ont longtemps pensé que Rémy Beaurieux était le pseudonyme de Maurice Genevoix. C’est dire que Casimir à la force de Raboliot qui aurait troqué les bois de Sologne pour les berges de la Loire. La lecture de Cailloute est une totale révélation qui vous transporte et déclenche l’enthousiasme. Surtout c’est la découverte d’un chaînon manquant éclairant un pan de Loire resté dans l’ombre.