Broché de :238, Pages –14 x 22,5 x 2 cm
Heurs et malheurs de l´amitié franco-marocaine
Distingué par un sens aigu de l’honneur, son dévouement indéfectible à la cause du Maroc et de la France, son autorité naturelle, son intégrité absolue, alliés à une force de caractère hors du commun, il est chargé des fonctions de Caïd de Tribus montagnardes ; à leur tête, il s’avère un chef énergique, juste, dynamique, efficace, aimé et respecté de ses administrés.
Très attaché à la condition militaire, il n’accepte ces fonctions que par esprit de devoir, à titre provisoire et sous réserve de son maintien dans les cadres. Il en va de même lorsqu’il est nommé Pacha d’Agadir en 1953.
Il poursuit donc, parallèlement, sa carrière d’Officier ; Lieutenant-Colonel en 1954, il ne peut éviter, en tant que Pacha d’Agadir et ami fidèle du Glaoui, d’être mêlé à la crise politique de 1953-1955.
En dépit du rôle modérateur qu’il y a joué, il doit se résoudre à quitter le Maroc en décembre 1955 et à servir en France après plus de 30 années de services ininterrompus sur sa terre natale. Colonel en 1957, il prend sa retraite en 1960 et se retire à Mézens (Tarn) sans jamais avoir renié sa foi, ses origines, ses amitiés. C’est l’histoire de cette longue fidélité qu’il conte avec talent et dignité, et, parfois, non sans amertume.