«Je suis venue au Sahara pour y être enterrée. »
Ainsi débute Le chant de la dune, premier roman d’Anissa M. Bouziane. Ce récit oscille entre la crête de Lalla el Aliah, la plus haute dune du désert marocain, et les canyons de béton de Manhattan dans les jours qui suivent l’écroulement des tours du World Trade Center. Cartographie du clivage entre Orient et Occident, le roman s’ouvre sur une Jeehan Nathaar dénudée au sommet de Lalla el Aliah. Quel voyage l’a menée ainsi dépouillée de tout, jusqu’aux confins nord-ouest du grand désert ? Celui suscité par une dramatique