Broché.de : 439 page -dimension 12 x 19 cm
Bon état dans l’ensemble Intérieur frais.
Poussé par les nécessités internes à son oeuvre clinique sur les déstructurations dans les psychoses aigües et avant d envisager de traiter des « maladies de la personnalité » (psychoses, névroses et perversions), Henri Ey devait prendre de la hauteur pour proposer une conception globale et articulée de « la conscience ». Ses études phénoménologiques qui doivent plus à Husserl qu à Heidegger ou Sartre, débouchent sur l idée d une conscience organisée en champ de l actualité du vécu possédant une infrastructure, un sol, invariable, et des qualités disponibles hiérarchisées, l expérience sensible intégrant dans le temps l existence du moi de la personne. Après avoir insisté sur l enracinement biologique de la conscience dans le cerveau, frayant la question des théories de l esprit, anticipant les chemins de la neuro-philosophie, Henri Ey va parcourir les différentes théories de la personnalité, de la personne se faisant, de wallon, Piaget à Janet et surtout jusqu à Freud pour dégager une ontogénèse du moi devenant sujet de sa connaissance, construisant son monde, composant son personnage, autonomisant son caractère tout au long de sa vie. Trajectoire axiologique, propriété contenante et historicité sont les caractéristiques dynamiques de ce moi doté d un inconscient freudien réservoir des pulsions et lieu du refoulé.