- Broché : 380 pages (15.2 x 24 cm ) Bon état
Avec les attentats du 11 septembre 2001, Ben Laden et son mentor le Dr Zawahiri visaient à enrayer le déclin du jihad qui avait échoué pendant les années 1990 – en Egypte comme en Bosnie, en Arabie saoudite ou en Algérie. En frappant l’ennemi lointain américain, ils espéraient galvaniser leurs partisans et faire triompher l’islamisme radical dans le monde entier. Pendant ce temps, à Washington, l’influent lobby néoconservateur repensait les intérêts stratégiques traditionnels des Etats-Unis au Moyen-Orient : la sécurité simultanée de l’Etat d’Israël et des approvisionnements pétroliers. Mêlant aspirations démocratiques et réaffirmations hégémoniques, la “guerre contre la terreur” ouvrait en définitive la boîte de Pandore dans l’Irak occupé. Les sévices infligés aux prisonniers irakiens, les prises d’otages occidentaux exécutés ou égorgés par les jihadistes illustrent l’impasse dans laquelle sont précipités la politique américaine mais surtout le monde musulman.