Tout poète est tenté par l’œuvre unique, la dernière qui serait en quelque sorte la première, celle où il dresserait la table rase afin de se débarrasser du besoin vampirique de l’écriture. Fécond paradoxe de la poésie qui ne vit et ne se perpétue que par la menace mortelle qui pèse sur ses raisons d’être.