- Broché : 281 pages (13.8 x 2.3 x 20.5 cm)
Daniel Schneidermann sest vu signifier par la direction son renvoi du journal, Le Monde où il écrivait depuis plus de vingt ans. Au centre de la polémique se trouve son livre intitulé Le Cauchemar médiatique. Pourtant, rien de bien neuf dans les quatre chapitres de cet ouvrage consacrés au traitement journalistique des thèmes de linsécurité, des réseaux pédophiles, des rumeurs concernant lhypothèse dun non-attentat le 11 septembre (le livre de Thierry Meyssian LEffroyable Imposture), de lépopée du Loft. La thèse du journaliste est que, face à ce type de faits, les médias semballent et donnent une importance démesurée à des informations qui mériteraient plus de circonspection, voire un traitement mineur. Mais le cercle des journalistes est devenu, pour Schneidermann, à ce point dépendant de la “consommation médiatique” quil joue, consciemment ou inconsciemment, volontairement ou involontairement, le jeu de la fausseté et de la rumeur. Cependant, les pages qui font vraiment achoppement dans ce livre concernent sa conclusion. Là, dans un chapitre intitulé “Dedans, dehors ?”, Schneidermann fait lautoportrait et lauto procès de son propre journal, Le Monde en loccurrence. lu. –Denis Gombert