Poursuivant le procès du libéralisme sans limites amorcé dans La Grande Désillusion, Joseph Stiglitz s?appuie cette fois sur son expérience de quatre ans en tant que conseiller économique principal du président Clinton pour répondre à une question centrale : comment, au tournant du troisième millénaire, est-on passé du prétendu « triomphe » du capitalisme à l’américaine – bien entendu surévalué et fondé sur des bases très incertaines, notamment l’effervescence boursière et tout ce qui s’ensuit :(stock-options, tyrannie des actionnaires…)